La retraite des agents territoriaux soulève des questions concrètes et quotidiennes pour les familles et les agents eux-mêmes. Entre la lecture d’un relevé de carrière, la compréhension d’un droit à pension et la préparation d’un départ anticipé, les démarches administratives peuvent sembler techniques et lourdes. Ce texte propose un regard pragmatique et bienveillant sur les droits à la retraite des agents territoriaux, en privilégiant des explications claires et des pistes d’action réalistes pour accompagner les proches et les personnels concernés.
La problématique touche plusieurs enjeux : sécurité financière pendant la fin de carrière, maintien de l’autonomie et coûts liés aux aménagements du domicile, conformité aux normes et gestion des dossiers. Les familles cherchent à préserver le confort et la dignité du quotidien, tandis que les collectivités doivent sécuriser les parcours administratifs et financiers. Ces enjeux passent par la bonne compréhension des régimes de la CNRACL, des droits à la Retraite des agents territoriaux et des dispositifs de complément comme le RAFP ou l’IRCANTEC.
CNRACL et affiliation : qui relève du régime et quand s’affilier
La réponse à la question de l’affiliation commence par des seuils horaires précis. Les agents territoriaux sont affiliés à la CNRACL dès lors qu’ils occupent un emploi avec un temps de travail hebdomadaire suffisant. Pour les agents municipaux classiques, le seuil est fixé à 28 heures hebdomadaires. Les professeurs d’enseignement artistique et les assistants d’enseignement artistique relèvent aussi du régime à partir de seuils spécifiques de 12 heures et 15 heures respectivement.
Le temps de travail peut être cumulé si un agent exerce auprès de plusieurs collectivités. Il s’agit d’un point pratique souvent mal compris : plusieurs petits emplois peuvent donner droit à une affiliation si le cumul atteint le seuil requis. La collectivité a l’obligation d’affilier l’agent dès que les conditions sont réunies et d’assurer le paiement des cotisations.
- Seuils d’affiliation : 28 h agents territoriaux, 12 h professeurs d’enseignement artistique, 15 h assistants.
- Cumul d’emplois : possible pour atteindre les seuils et déclencher l’affiliation.
- Obligations de la collectivité : affiliation et versement des cotisations.
Pour suivre sa situation, l’agent doit s’assurer que sa carrière est correctement saisie sur la plateforme dédiée. Les collectivités utilisent généralement PEP’S pour enregistrer les carrières et transmettre les données. Les secrétaires de mairie et les gestionnaires RH bénéficient de formations : le Centre de Gestion de l’Oise (CDG60) organise des demi-journées de formation à destination des personnels chargés de la saisie sur PEP’S.
Critère | Seuil | Conséquence |
---|---|---|
Agent territorial | 28 h / semaine | Affiliation à la CNRACL |
Professeur d’enseignement artistique | 12 h / semaine | Affiliation à la CNRACL |
Assistant d’enseignement artistique | 15 h / semaine | Affiliation à la CNRACL |
La saisie précise des périodes d’activité est déterminante pour le calcul futur des droits. Une erreur dans un point de carrière peut retarder la Liquidation de retraite ou réduire la pension. Ainsi, les agents sont encouragés à vérifier régulièrement leur dossier et à solliciter la collectivité ou le CDG60 en cas d’anomalie. Cette vigilance protège à la fois le financement de la retraite et la tranquillité des proches.
Exemple concret
Madame Lefèvre, employée municipale en travail partagé sur deux communes, a vu son affiliation validée seulement après la consolidation des deux temps de travail. Le recours à la formation PEP’S de la collectivité a permis de corriger rapidement les saisies et d’éviter un retard de liquidation. Cela montre que l’accompagnement local est souvent décisif pour rendre effectifs les droits.
Vérifier l’affiliation et la bonne saisie des périodes est un geste simple qui protège l’avenir financier et l’autonomie des agents territoriaux.
Différences entre régimes : régime spécial CNRACL-RAFP et régime général CARSAT-IRCANTEC
La retraite des agents territoriaux repose su deux grandes configurations : le régime spécial et le régime général. Le régime spécial combine une retraite de base gérée par la CNRACL et une retraite additionnelle pour certains agents, le RAFP. Le régime général concerne les agents non titulaires et combine la retraite de base par la CARSAT et la retraite complémentaire IRCANTEC.
Ces deux configurations partagent des principes communs : âge légal de départ, nombre de trimestres requis, mécanismes de décote et de surcote. Pourtant, des différences notables existent, notamment pour les possibilités de départ anticipé, les bonifications pour services actifs ou dangereux, et les méthodes de calcul des pensions.
- Régime spécial : CNRACL (base) + RAFP (complémentaire pour certaines situations).
- Régime général : CARSAT (base) + IRCANTEC (complémentaire pour agents non titulaires).
- Points à vérifier : conditions de départ anticipé, bonifications, modes de calcul.
Élément | Régime spécial (CNRACL/RAFP) | Régime général (CARSAT/IRCANTEC) |
---|---|---|
Public concerné | Fonctionnaires territoriaux titulaires et stagiaires | Non titulaires et certains agents contractuels |
Calcul de la pension | Basé sur le traitement indiciaire et la durée de service | Basé sur les salaires soumis à cotisations et le régime général |
Complément | RAFP pour certains agents | IRCANTEC en tant que complémentaire |
La distinction a des conséquences pratiques : un agent relevant de la Fonction publique territoriale qui remplit les conditions d’activité peut bénéficier de départ anticipé s’il relève d’une catégorie active, contrairement à un contractuel affilié au régime général.
Cas illustratif
Un agent de la voirie exposé à des travaux pénibles pourra, selon les règles de la CNRACL, faire valoir un départ anticipé grâce à des bonifications de durée d’assurance. Tandis qu’un agent contractuel engagé sur des missions régulières devra s’appuyer sur les règles du IRCANTEC pour le complément. Ces différences imposent une lecture personnalisée du dossier et, souvent, une simulation détaillée pour mesurer l’impact.
Il est donc essentiel de connaître le régime d’affiliation pour anticiper les droits et organiser une trajectoire de fin de carrière adaptée.

Calcul de la pension et rôle du service des pensions dans la liquidation de retraite
Le calcul de la pension repose sur plusieurs éléments : le montant des traitements indiciaires, la durée de service, les bonifications éventuelles et les règles spécifiques du régime. Le Service des pensions est l’entité administrative chargée de vérifier les droits, d’instruire les demandes et de procéder à la Liquidation de retraite lorsque toutes les conditions sont réunies.
La Caisse des Dépôts intervient parfois dans la gestion financière et l’adossement des fonds, notamment pour certaines opérations techniques ou gestion des versements. Cela renforce la sécurité financière du paiement des pensions, tout en imposant des procédures de contrôle strictes en amont.
- Éléments du calcul : traitement indiciaire, durée d’assurance, bonifications.
- Rôle du Service des pensions : vérification, instruction, liquidation.
- Intervenants financiers : la Caisse des Dépôts pour certaines opérations de paiement.
Étape | Responsable | Action |
---|---|---|
Vérification de carrière | Collectivité / PEP’S | Saisie et validation des périodes d’activité |
Instruction de la demande | Service des pensions | Contrôle des droits et calcul prévisionnel |
Liquidation | Service des pensions et organismes financiers | Versement de la pension |
La Simulation de retraite est un outil précieux pour estimer le montant final. Il est conseillé de réaliser au moins une simulation dix-huit à vingt-quatre mois avant le départ pressenti. La simulation prend en compte les carrières consolidées, les bonifications et les éventuelles décotes.
Bonnes pratiques
Il est recommandé d’obtenir un Relevé de carrière à jour, puis de solliciter une simulation auprès du service des ressources humaines ou via les ateliers proposés par des centres comme le CDG60. Cette précaution permet d’anticiper les éventuelles erreurs et d’ajuster le calendrier de départ.
Une vérification anticipée auprès du Service des pensions évite les retards de versement et les mauvaises surprises financières, et offre une sérénité pour le passage dans la phase post-professionnelle.
Départ anticipé et conditions spécifiques pour les catégories actives
Le départ anticipé concerne essentiellement les agents relevant d’une catégorie active ou ayant accompli des services considérés comme pénibles ou dangereux. Les agents de la voirie, certains agents des ser vices techniques et ceux exposés aux risques spécifiques peuvent bénéficier de conditions particulières, souvent matérialisées par des bonifications de durée d’assurance ou des départs avant l’âge légal.
Pour bénéficier d’un départ anticipé, les conditions sont strictes : justificatifs des périodes d’exposition, reconnaissance du caractère dangereux de l’emploi et conformité aux textes réglementaires. La rigueur documentaire est donc indispensable.
- Publics concernés : agents exposés aux risques, catégorie active.
- Conditions : justificatifs précis, périodes validées et bonifications éventuelles.
- Conséquences : réduction de l’attente pour bénéficier de la retraite sans pénalité.
Cas | Critère | Effet |
---|---|---|
Agent de voirie | Périodes de travail exposées à des risques physiques | Possibilité de départ anticipé |
Personnel technique | Bonification pour services actifs | Allongement de durée prise en compte pour calcul |
La reconnaissance d’une activité en catégorie active peut s’appuyer sur des décisions locales et des textes nationaux. Il est souvent utile de se référer aux avis du médecin du travail, aux fiches de poste et à l’historique des conditions de travail pour constituer un dossier solide. L’appui du CDG60 et des correspondants retraite facilite la consolidation des preuves.
Exemple et conseils
Le cas de Monsieur Durand, agent technique municipal ayant exercé 30 ans en service extérieur, illustre l’importance d’une documentation complète. Grâce à des attestations d’employeurs et à la reconnaissance des périodes de travail exposées, la demande de départ anticipé a été instruite favorablement et la décote diminuée.
S’assurer que les périodes exposées sont bien reconnues est primordial pour construire un dossier favorable à un départ anticipé.
Démarches pratiques : relevé de carrière, simulation et préparation de la liquidation
La préparation administrative est une étape clé pour maîtriser le calendrier et les montants. Le point de départ consiste à demander un Relevé de carrière et à le comparer avec les données saisies par la collectivité sur PEP’S. Les erreurs ou omissions repérées doivent être corrigées avant la demande de liquidation.
La Simulation de retraite permet d’estimer le montant et d’anticiper les besoins éventuels de compensation financière. Elle s’avère particulièrement utile pour décider d’un départ différé ou pour préparer des ajustements budgétaires.
- Étape 1 : récupération du Relevé de carrière et vérification.
- Étape 2 : demande de simulation auprès du service RH ou du CDG60.
- Étape 3 : préparation du dossier pour la Liquidation de retraite.
Action | Responsable | Délai conseillé |
---|---|---|
Obtenir relevé de carrière | Agent | 2 ans avant départ |
Faire une simulation | RH / CDG60 | 18-24 mois avant départ |
Demande de liquidation | Agent / collectivité | 6-12 mois avant départ |
Le CDG60 propose un accompagnement concret : une correspondante dédiée répond au téléphone, par courrier ou en rendez-vous, organise des réunions d’information et contrôle la validation des dossiers en ligne. La mise en place d’ateliers pratiques permet aux secrétaires de mairie et gestionnaires RH d’acquérir les bons réflexes pour une saisie fiable sur PEP’S.
- Ateliers PEP’S : demi-journées de formation pour la saisie des carrières.
- Réunions d’information : sessions dédiées aux agents proches de la retraite.
- Contact utile : cnracl-retraite@cdg60.com pour un rendez-vous personnalisé.
Une planification anticipée, avec la collecte des pièces justificatives et l’utilisation des simulations, rend la liquidation plus fluide et limite les risques de complication administrative lors du passage à la retraite.
Financement, complémentaires et aides : optimiser les revenus de retraite
Les questions financières sont au cœur des préoccupations. Le régime de base peut être complété par des dispositifs comme le RAFP pour certains agents, ou par l’IRCANTEC pour les affiliés au régime général. Ces compléments peuvent représenter une part significative du revenu de remplacement.
Des solutions complémentaires privées existent aussi, mais elles doivent être évaluées en fonction du profil de l’agent, des besoins de revenu et des coûts. Par ailleurs, certaines aides publiques ou locales peuvent alléger la charge liée à l’adaptation du logement, souvent nécessaire après la retraite.
- RAFP : complément pour certaines carrières publiques.
- IRCANTEC : complément des agents contractuels.
- Aides et subventions : dispositifs locaux pour l’aménagement du domicile.
Type | Impact | À vérifier |
---|---|---|
RAFP | Complément indexé | Eligibilité selon statut |
IRCANTEC | Points convertis en rentes | Périodes d’affiliation |
Aides locales | Participation aux travaux d’adaptation | Conditions de ressources |
Pour les familles et les aidants, l’optimisation du revenu peut aussi passer par des choix d’aménagements du domicile qui limitent les coûts de dépendance. Par exemple, l’installation d’un monte-escalier évite parfois un déménagement vers une résidence adaptée. Des comparatifs de coût et des options de financement existent et méritent un examen attentif.
- Comparer le coût d’un monte-escalier et d’une éventuelle relocation.
- Évaluer la location vs achat d’équipements comme un fauteuil roulant.
- Considérer les subventions locales et les aides nationales.
Des ressources pratiques sont disponibles pour comparer les solutions : informations sur le coût des monte-escaliers, la location ou l’achat de fauteuil roulant, et les options d’adaptation du domicile. Ces éléments aident à bâtir un projet financier durable pour la période post-professionnelle.
Aménagement du domicile et maintien à domicile pour accompagner la transition
La sortie d’activité est souvent le moment pour repenser l’habitat. Pour préserver l’autonomie, plusieurs équipements sont pertinents : une douche PMR, des barres d’appui, des interrupteurs et prises adaptés à hauteur, ou une plateforme élévatrice pour l’accès aux étages. Chaque solution a ses contraintes techniques, ses normes et ses coûts à anticiper.
Un projet d’aménagement bien conduit prend en compte la mobilité réelle de la personne, l’organisation familiale et les aides financières possibles. L’objectif est de maintenir la personne dans son cadre de vie, en respectant la sécurité et la dignité au quotidien.
- Solutions courantes : douche PMR, barres d’appui, monte-escalier.
- Accessibilité : conformité aux normes PMR et aux recommandations de sécurité.
- Financement : aides locales, subventions et options de crédit.
Équipement | Avantage | À prévoir |
---|---|---|
Monte-escalier | Conserve le logement sur plusieurs niveaux | Étude d’implantation et budget |
Douche PMR | Accès sécurisé pour la toilette | Travaux de rénovation |
Barres d’appui | Améliore la stabilité et la sécurité | Installation simple et peu coûteuse |
Pour choisir la solution la plus adaptée, il est utile de recourir à des conseils spécialisés. Des guides pratiques et des comparatifs aident à mesurer l’opportunité entre achat et location ou entre différents modèles techniques. Des articles détaillent les coûts du monte-escalier tournant, la location ou l’achat d’un fauteuil roulant, ou encore l’usage d’une plateforme élévatrice comme alternative.
Penser l’aménagement en lien avec la retraite garantit une meilleure adaptation à l’évolution des besoins et diminue le stress des proches en cas de fragilisation soudaine.

Rôle des collectivités et accompagnement par le Centre de gestion de l’Oise
Les collectivités jouent un rôle central dans la mise en œuvre des droits. Elles sont responsables de l’affiliation, de la saisie des carrières sur PEP’S et du versement des cotisations. En parallèle, des organismes comme le Centre de Gestion de l’Oise (CDG60) proposent un accompagnement technique et administratif aux employeurs affiliés.
Le CDG60 met à disposition une correspondante spécialisée pour aider les collectivités : elle assure un suivi personnalisé, anime des réunions d’information, vérifie les dossiers en ligne et réalise des études personnalisées sur les droits acquis. Les ateliers de formation à PEP’S, organisés chaque année, visent à sécuriser la saisie et éviter des erreurs préjudiciables aux agents.
- Services offerts : suivi personnalisé, réunions, contrôle des dossiers.
- Formations : ateliers PEP’S pour secrétaires de mairie et RH.
- Contact : cnracl-retraite@cdg60.com pour un rendez-vous ou une question.
Service CDG60 | Contenu | Public cible |
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Accompagnement personnalisé | Rendez-vous téléphonique, courrier, présentiel | Employeurs affiliés |
Ateliers PEP’S | Formation pratique demi-journée | Secrétaires de mairie, gestionnaires RH |
Réunions d’information | Sessions pour agents proches de la retraite | Agents relevant de la CNRACL |
Les sessions 2025 permettent d’approfondir les bonnes pratiques et d’assurer une transmission fiable des données. Les collectivités sont encouragées à inscrire leurs agents et leurs gestionnaires aux formations pour éviter des retards de traitement et sécuriser les parcours de départ à la retraite.
Pour les agents, des réunions d’information sont organisées afin d’expliquer les démarches et de préparer la Simulation de retraite et la Liquidation de retraite. Les inscriptions se font via les pages d’information du CDG60 et des collectivités partenaires, et l’accompagnement personnalisé facilite les démarches en amont.

Un accompagnement collectif et individualisé améliore la sécurité administrative et financière, et offre un parcours de transition plus serein pour les agents et leurs proches.
FAQ
Qui est affilié à la CNRACL et comment vérifier son affiliation ?
L’affiliation concerne les fonctionnaires territoriaux titulaires et stagiaires qui atteignent les seuils d’heures suivants : 28 heures pour les agents territoriaux, 12 heures pour les professeurs d’enseignement artistique et 15 heures pour les assistants. Il est possible de vérifier son affiliation en demandant un Relevé de carrière et en contactant la collectivité ou le Service des pensions.
Comment obtenir une simulation de retraite fiable ?
Une Simulation de retraite peut être obtenue auprès du service RH de la collectivité, via le CDG60 lors d’ateliers, ou en sollicitant le Service des pensions. Il est recommandé de réaliser une simulation 18 à 24 mois avant la date prévue de départ.
Quelle différence entre RAFP et IRCANTEC ?
Le RAFP est un régime additionnel visant à compléter la retraite des agents relevant du régime spécial. L’IRCANTEC est un régime complémentaire applicable aux agents non titulaires affiliés au régime général. Leur fonctionnement, bases de calcul et modalités d’attribution sont distincts.
Que faire en cas d’erreur sur le relevé de carrière ?
Signaler l’anomalie à la collectivité pour correction sur PEP’S, puis relancer le Service des pensions ou le correspondant du CDG60. Conserver tous les justificatifs (fiches de paie, décisions administratives) facilite la régularisation.
Quelles ressources pour aménager le domicile après la retraite ?
Des guides et comparatifs aident à choisir entre achat et location d’équipements : coûts d’un monte-escalier, options pour un fauteuil roulant, solutions pour une plateforme élévatrice ou l’installation d’une prises adaptées. Des informations sur la santé comme la déshydratation et la prévention des escarres aident à anticiper les besoins de soins à domicile.