Le coût des obsèques en 2025 pèse encore fortement sur les familles, entre montants moyens qui ont augmenté et prestations optionnelles difficiles à dissocier des services obligatoires. Les chiffres montrent une fourchette large selon le type d’obsèques : de l’inhumation traditionnelle à la crémation, en passant par des solutions écologiques moins connues mais de plus en plus choisies. Les changements réglementaires intervenus cette année modifient les possibilités de financement et la transparence des devis proposés par les opérateurs funéraires.
Face à ces réalités, les proches cherchent des repères concrets pour anticiper la dépense, sécuriser les volontés du défunt et éviter des surcoûts inutiles. Le présent texte offre des informations chiffrées, des repères juridiques et des pistes pratiques pour maîtriser le budget des funérailles tout en respectant la dignité du départ.
Comprendre le coût moyen des obsèques en France en 2025 : chiffres clés et tendance
Le budget moyen d’une cérémonie funéraire a évolué ces dernières années. En 2025, les enquêtes professionnelles et spécialisées font ressortir des montants médians qui se situent autour de 4 730 € pour l’ensemble des obsèques, avec des variations selon que l’on choisisse l’inhumation ou la crémation. Une inhumation moyenne se rapproche souvent des 3 350 €, tandis que la crémation moyenne est estimée à environ 3 609 €. Ces chiffres englobent généralement les prestations de base : transport, cercueil, formalités et organisation.
Plusieurs facteurs expliquent ces montants : l’inflation générale, le coût des infrastructures (cimetières, crématoriums), la montée des exigences environnementales et la diversité des prestations proposées par les entreprises funéraires. Les opérateurs historiques comme PFG (Pompes Funèbres Générales), ROC ECLERC, Pompes Funèbres de France, OGF ou Funecap Groupe affichent des gammes de prix étendues, tandis que des acteurs plus récents ou spécialisés comme Simplifia, Le Choix Funéraire ou Ecclesia proposent des services focalisés sur la transparence ou l’écologie.
Une lecture attentive des données montre également des différences marquées entre prestations obligatoires et facultatives. Les prestations obligatoires — cercueil conforme à la réglementation, transport du corps, taxes communales — forment le socle minimal. Les prestations facultatives (soins de conservation, chambre funéraire prolongée, fleurs, gravure de monument) peuvent rapidement faire doubler la note si elles sont ajoutées sans comparaison préalable.
- Points essentiels à retenir :
- 4 700 € environ : estimation moyenne pour 2025 toutes prestations confondues.
- Écart selon les régions : Paris et grandes métropoles = montants supérieurs.
- Différence inhumation/crémation : l’inhumation reste souvent la plus coûteuse.
La connaissance de ces repères aide à anticiper : la planification permet d’éviter l’urgence et de réduire les coûts associés aux choix précipités. Par ailleurs, la réglementation 2025 impose un meilleur affichage des prix et un modèle de devis standardisé, ce qui facilite désormais la comparaison entre les offres proposées par des acteurs comme Meilleures Pompes Funèbres, Reviend ou Simplifia. Un tableau récapitulatif ci-dessous fournit une synthèse des fourchettes observées en 2025 pour les deux grandes options : inhumation et crémation.
Type d’obsèques | Fourchette moyenne (province) | Fourchette moyenne (région parisienne) |
---|---|---|
Inhumation (prestations de base) | 2 020 € – 6 200 € | 3 140 € – 7 840 € |
Crémation (prestations de base) | 1 150 € – 4 350 € | 2 490 € – 5 920 € |
En pratique, ces chiffres servent de référence lors de la demande de devis auprès de structures variées. Des comparateurs en ligne et des sites spécialisés aident à visualiser ces écarts et à choisir une offre adaptée aux volontés et au budget. Pour approfondir les différences pratiques entre crémation et inhumation, consulter une ressource dédiée peut éclairer le choix : https://vimo-senior.fr/choix-incineration-inhumation/.
- Conseil de vérification : exiger un devis détaillé selon le modèle standardisé.
- Vérifier les avis et références des entreprises (PFG, ROC ECLERC, OGF, etc.).
- Considérer des options écologiques si le budget et les convictions le permettent.
Ces repères chiffrés permettent d’aborder les étapes suivantes avec plus de sérénité et d’identifier rapidement les postes susceptibles d’être optimisés.
Décomposition détaillée des postes de dépenses : où va l’argent ?
Comprendre la ventilation des coûts est indispensable pour maîtriser le budget. Les postes de dépenses se répartissent entre éléments obligatoires et options choisies. Parmi les postes systématiques, le cercueil, le transport, les taxes locales et les démarches administratives apparaissent en tête. Le prix du cercueil varie largement en fonction du matériau et des finitions : pour une inhumation, le bois massif (chêne, orme) est fréquemment utilisé et affiche des prix plus élevés, tandis qu’en crémation le pin, le carton ou l’aggloméré restent courants.
Le transport du corps comprend le déplacement entre le lieu du décès, la chambre funéraire et le lieu de la cérémonie. Ce poste varie selon le kilométrage et la logistique : un trajet court en zone rurale coûtera beaucoup moins qu’un rapatriement intercommunal ou international. Les soins de conservation — parfois nécessaires selon le contexte sanitaire ou la durée avant la cérémonie — constituent un coût additionnel que certaines familles choisissent d’éviter si la gestion se passe rapidement.
- Principaux postes et fourchettes :
- Cercueil : 500 € – 3 000 € (voire plus selon modèle).
- Transport : 200 € – 800 € (kilométrage et prestataire).
- Soins de conservation : 100 € – 500 €.
- Concession : 200 € – 5 000 €+ selon durée et localisation.
Certaines dépenses obligatoires sont peu connues des familles : la plaque d’identification sur le cercueil (environ 35 €), la taxe d’inhumation ou redevance de crémation (entre 100 € et 500 € selon commune), et les vacations des porteurs (généralement 300 € à 600 € pour quatre porteurs). L’ouverture et la fermeture de la sépulture, indispensables pour l’inhumation, présentent aussi des écarts importants selon la région et la complexité du terrain.
Les prestations facultatives, bien qu’optionnelles, sont souvent proposées en pack par les entreprises funéraires. Elles comprennent :
- la toilette mortuaire et le garnissage,
- la mise à disposition prolongée de la chambre funéraire,
- les fleurs et ornements,
- les avis de décès et faire-part,
- la publication dans la presse.
Ces éléments peuvent ajouter plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Une attention particulière est à porter aux entreprises low cost : elles peuvent afficher un tarif attractif pour les prestations de base, mais inclure ensuite des frais de dossier, des taxes locales ou des prestations non incluses qui alourdissent la facture. Un exemple courant : une offre « tout compris » à moins de 1 000 € peut exclure les frais d’inhumation, les taxes municipales ou le rapatriement, entraînant des dépenses supplémentaires substantielles.
Pour évaluer correctement un devis, il est conseillé de :
- vérifier la liste des prestations obligatoires et optionnelles figurant dans le devis,
- contrôler les frais annexes (déplacements, certificats, scellés de police),
- demander des devis à plusieurs prestataires (PFG, ROC ECLERC, Funecap Groupe, OGF, Ecclesia, Simplifia et d’autres),
- considérer la valeur ajoutée des services proposés (accompagnement administratif, aide aux formalités).
Un tableau de bord mental aide à prioriser les dépenses selon les souhaits et le budget. Par exemple, si la famille souhaite une cérémonie simple et un lieu de recueillement discret, il est possible de réduire le coût en choisissant une crémation, une urne modeste et en limitant les publications payantes. Enfin, des postes comme la pierre tombale ou les monuments funéraires peuvent être différés, permettant de lisser la dépense sur le long terme.
- Checklist rapide pour examiner un devis :
- présence du modèle standardisé de devis,
- détail des prestations obligatoires,
- liste claire des options et des tarifs unitaires,
- mentions sur les taxes et redevances locales.
La transparence et la comparaison restent les meilleurs leviers pour maîtriser la dépense tout en respectant les volontés du défunt.
Inhumation ou crémation : comparaison financière et implications pratiques
Le choix entre inhumation et crémation est souvent guidé par des considérations personnelles, culturelles ou religieuses. Financièrement, l’inhumation tend à être plus coûteuse en raison du besoin d’une concession, des travaux de creusement et, souvent, d’un monument funéraire. La crémation, quant à elle, réduit certains postes (pas de concession perpétuelle obligatoire dans tous les cas), mais peut générer d’autres frais : coût du crématorium, urne et éventuelle cérémonie complémentaire.
En 2025, les moyennes observées montrent que l’inhumation peut atteindre des montants totaux supérieurs à la crémation, surtout en zone urbaine où le foncier est cher. Une crémation peut représenter une économie notable si la famille choisit une urne simple et une cérémonie sobre. Toutefois, les prestations complémentaires autour de la crémation (cérémonie, dispersion des cendres, columbarium) expliquent pourquoi la différence n’est pas toujours drastique.
- Comparaison synthétique :
- Inhumation : coûts liés à la concession et au creusement, entretien sur le long terme.
- Crémation : coût du four crématoire, urne, et éventuelle place en columbarium ou dispersion.
- Écologie : options biodégradables disponibles pour les deux solutions.
Les familles doivent aussi prendre en compte la disponibilité locale : certains territoires disposent d’un nombre limité de places en cimetières ou de crématoriums, ce qui peut allonger les délais et impacter les tarifs. De plus, l’évolution réglementaire en 2025 encourage des pratiques plus écologiques : cercueils biodégradables, crémation basse consommation et cimetières naturels deviennent plus accessibles grâce à des aides ciblées.
Des prestataires comme Le Choix Funéraire ou Simplifia mettent l’accent sur la comparaison et la transparence des offres pour permettre un choix éclairé. Il est utile, lors du choix, de se poser des questions précises :
- Quels sont les souhaits exprimés par le défunt ?
- Quel budget maximal la famille souhaite-t-elle allouer ?
- Quelle est la disponibilité locale pour la prestation choisie ?
Plusieurs ressources en ligne proposent des comparatifs et des guides pratiques. À titre d’exemple, une page consacrée aux procédures et coûts de l’incinération donne des informations concrètes sur les étapes administratives et financières : https://vimo-senior.fr/incineration-procedures-couts/.
Des prestataires low cost peuvent proposer des forfaits attractifs pour la crémation. Cependant, il convient de vérifier l’exhaustivité des services inclus. Pour les familles souhaitant une solution économique et respectueuse, les options écologiques comme les cercueils en carton (prix souvent entre 100 € et 600 €) ou les cimetières naturels offrent une voie médiane entre coût et engagement environnemental.
- Arguments pratiques à considérer :
- La crémation permet souvent une plus grande flexibilité quant au lieu de recueillement des cendres.
- L’inhumation implique un engagement sur le long terme (concession) et peut entraîner des frais d’entretien.
- Les droits locaux (taxes, redevances) varient fortement et doivent être vérifiés auprès de la mairie.
En synthèse, la décision repose sur des critères financiers, pratiques et de sens. La compréhension des coûts réels derrière chaque option permet d’ordonner ses priorités et d’anticiper les choix pour limiter la charge financière sur la famille.
Disparités régionales : pourquoi Paris et les grandes villes coûtent plus cher
Les écarts de prix entre régions influencent fortement le budget. Les zones urbaines, et tout particulièrement la région parisienne, affichent des tarifs nettement supérieurs. Plusieurs raisons expliquent cette tendance : le coût du foncier pour les concessions, la rareté des sites disponibles, des frais municipaux élevés et la concentration d’entreprises funéraires avec des gammes de services plus onéreuses.
En province, les tarifs sont souvent plus modérés, mais varient aussi selon le département et la taille de la commune. Des exemples chiffrés historiques illustrent ces différences : une concession de 2 m² pouvait valoir quelques centaines d’euros dans une petite ville, tandis qu’à Paris les mêmes durations dépassaient parfois plusieurs milliers d’euros. Ces différences se retrouvent aussi dans les coûts des prestations de mise en bière, de transport et des taxes communales.
- Facteurs de variation régionale :
- prix du foncier et disponibilité des emplacements,
- offre et concurrence entre entreprises funéraires locales.
Pour les familles, cette disparité implique des stratégies différentes : dans les grandes villes, il est fréquent de prioriser la comparaison des devis et d’envisager la crémation comme alternative économique. En milieu rural, la gestion du caveau familial et la proximité géographique rendent l’inhumation plus accessible et parfois préférée pour des raisons pratiques et affectives.
Le recours aux aides locales peut atténuer ces écarts. Certaines communes offrent des soutiens pour les familles précaires, et des fonds d’aide nationaux mis en place récemment ciblent l’accompagnement financier pour les ménages modestes. Ces dispositifs méritent d’être sollicités lorsque le budget devient un obstacle.
Pour illustrer l’impact concret, une simulation simple permet de mesurer la différence : si l’on additionne concession perpétuelle, creusement, cercueil haut de gamme et monument funéraire, le total peut aisément dépasser le double du coût en zone provinciale. À l’inverse, en choisissant des prestations sobres (cercueil standard, cérémonie restreinte, crémation), le différentiel se réduit significativement.
- Conseils pratiques selon la localisation :
- en région parisienne : comparer plusieurs prestataires et vérifier les frais municipaux ;
- en province : vérifier l’existence d’un caveau familial et l’option d’un entretien groupé pour réduire les coûts ;
- pour tous : demander la grille tarifaire standardisée et vérifier l’inclusion des taxes locales.
Ces disparités appellent à la vigilance lors de la demande de devis et à l’usage d’outils de comparaison. Les acteurs nationaux (OGF, PFG, ROC ECLERC) proposent souvent des implantations locales, mais il reste pertinent d’étudier des offres alternatives proposées par des entreprises locales ou spécialisées comme Funecap Groupe ou Le Choix Funéraire.
Évolutions législatives en 2025 : transparence, plafond de prélèvement et réforme des contrats obsèques
L’année 2025 a apporté des modifications importantes sur le plan législatif et réglementaire. Trois axes se détachent particulièrement : l’augmentation du plafond de prélèvement sur le compte du défunt, la réforme des contrats d’assurance obsèques et l’encadrement renforcé des pratiques commerciales des pompes funèbres.
Depuis le 1er janvier 2025, le plafond de prélèvement bancaire pour couvrir les frais funéraires a été relevé à 5 910 €. Cette mesure vise à faciliter l’accès aux fonds nécessaires lorsque le défunt n’a pas souscrit d’assurance obsèques. Les banques doivent traiter les demandes de prélèvement dans un délai maximal de 15 jours ouvrés, sous présentation d’un justificatif de décès et d’une facture détaillée des pompes funèbres. Cette évolution réduit la pression financière immédiate sur les proches et évite qu’ils n’avancent des sommes importantes.
- Principales mesures 2025 :
- plafond de prélèvement porté à 5 910 € ;
- affichage obligatoire des tarifs pour les pompes funèbres ;
- modèle de devis standardisé imposé ;
- encouragement aux funérailles écologiques avec dispositifs d’aides.
La réforme des assurances obsèques impose des contrats plus lisibles et une standardisation qui facilite la comparaison. Les principales nouveautés sont :
- clarification des garanties et exclusions,
- limitation des délais de carence à 12 mois maximum,
- standardisation des informations obligatoires dans le contrat,
- renforcement du droit au rachat sous conditions.
Ces mesures protègent davantage les souscripteurs et permettent aux familles de mieux comprendre ce qui est couvert. Les organismes de contrôle, y compris l’ACPR, surveillent désormais plus strictement les pratiques commerciales afin d’éviter les clauses abusives et les contrats opaques.
Par ailleurs, la réglementation impose aux entreprises funéraires un affichage clair de leurs tarifs, y compris en ligne. Cela facilite la tâche des familles pour identifier les meilleurs rapports qualité-prix. Pour prendre connaissance des garanties offertes par certaines conventions obsèques, il est recommandé de consulter des ressources spécialisées et comparatives comme : https://vimo-senior.fr/convention-obseques-garanties/ et https://vimo-senior.fr/convention-obseques-garanties-2/.
- Impacts concrets pour les familles :
- meilleure lisibilité des contrats d’assurance obsèques,
- possibilité d’accéder plus rapidement aux fonds sur le compte du défunt,
- délais de carence plus courts pour les nouveaux contrats.
Enfin, les autorités encouragent les solutions respectueuses de l’environnement, en proposant des aides spécifiques pour des cercueils biodégradables ou des procédés de crémation moins énergivores. Ces incitations peuvent peser favorablement sur le coût total lorsqu’elles sont utilisées en connaissance de cause.
Comment financer les frais d’obsèques : assurance, prélèvement sur compte et aides disponibles
Anticiper le financement des obsèques réduit considérablement la charge pesant sur les proches. Plusieurs options sont possibles : l’assurance obsèques (contrat en capital ou en prestations), le prélèvement sur le compte du défunt, les aides publiques et des solutions alternatives comme le financement participatif.
L’assurance obsèques en capital verse un capital déterminé aux bénéficiaires, tandis que le contrat en prestations organise et finance les obsèques selon les volontés exprimées. Les modalités de paiement varient : versement unique, cotisations temporaires ou cotisations viagères. Les avantages sont multiples : budget figé, respect des volontés et décaissement rapide des fonds.
- Modes de financement courants :
- assurance obsèques (capital ou prestations),
- prélèvement bancaire (plafond 5 910 € depuis 2025),
- capital décès de la Sécurité sociale ou des caisses de retraite,
- aides locales et fonds spécifiques pour familles modestes.
Le prélèvement bancaire, s’il est utilisé, nécessite la présentation d’un justificatif de décès et d’une facture détaillée. Il ne peut excéder le solde disponible et doit être traité sous 15 jours ouvrés. Les familles peuvent également solliciter le capital décès de la Sécurité sociale si le défunt y était affilié : ce capital varie selon la situation mais représente souvent plusieurs milliers d’euros.
Les caisses de retraite et les mutuelles peuvent aussi proposer un soutien financier ponctuel. Enfin, des collectes participatives en ligne sont de plus en plus utilisées pour compléter un budget insuffisant, souvent relayées par des réseaux sociaux ou des associations locales.
- Points à vérifier avant de souscrire une assurance :
- durée des délais de carence,
- clauses de rachat ou de transfert,
- compatibilité du contrat avec les souhaits funéraires (prestations incluses).
En cas d’hésitation, il est conseillé de comparer les offres via des comparateurs ou de demander conseil auprès d’organismes fiables. L’accès à l’information s’est amélioré en 2025 avec la standardisation des contrats et l’obligation d’affichage des tarifs. Les conseillers en prévoyance peuvent orienter vers des solutions permettant de sécuriser le financement sans surcharger le budget familial.
Pour approfondir les aspects techniques des procédures d’incinération et des coûts liés, une page pratique fournit des détails utiles : https://vimo-senior.fr/incineration-procedures-couts/. La lecture attentive des conditions de rachat et des clauses de garantie permet d’éviter des choix inadaptés.
Réduire la facture sans renoncer à la dignité : stratégies et alternatives économiques
Réduire le coût des obsèques passe par une combinaison d’anticipation, de comparaison et de choix éclairés. Le moyen le plus direct reste la comparaison des devis : depuis plusieurs années, la loi impose aux pompes funèbres de fournir un devis standardisé. Utiliser cette obligation permet de comparer poste par poste et d’écarter des options inutiles.
- Stratégies concrètes pour baisser la note :
- demander au moins trois devis détaillés,
- écarter les options non indispensables (soins de conservation prolongés, pierre tombale immédiate),
- opter pour une crémation avec urne simple si cela respecte les volontés,
- considérer les cercueils écologiques ou en carton pour réduire significativement le coût.
Les alternatives économiques méritent d’être examinées. Les entreprises low cost proposent des forfaits attractifs, mais il convient de lire attentivement ce qui n’est pas inclus. Les prestations souvent oubliées dans ces offres sont les taxes locales, les éventuels rapatriements ou les frais de mise en bière. La transparence demandée par la réglementation 2025 doit pourtant aider à déceler ces lacunes et à choisir une offre réellement adaptée.
Les funérailles écologiques offrent une double réponse : respect de l’environnement et diminution des coûts. Les cercueils biodégradables, la crémation basse consommation et les cimetières naturels diminuent certains postes. Les aides locales pour ces solutions permettent parfois d’alléger la facture. Une autre option financière est la simplification de la cérémonie : une réunion intime avec un hommage familial remplace aisément une grande cérémonie onéreuse.
- Pièges fréquents à éviter :
- ne pas signer un devis sans lire les prestations optionnelles,
- se méfier des majorations pour la nuit ou les jours fériés,
- vérifier que les frais de transport et les taxes sont inclus ou détaillés.
Enfin, le recours à des plateformes de comparaison et à des avis utilisateurs contribue à trouver le juste équilibre entre coût et qualité. Certains acteurs comme Meilleures Pompes Funèbres ou Reviend proposent des listes d’entreprises évaluées, facilitant ainsi la décision. Dans tous les cas, la communication préalable des volontés du défunt permet d’éliminer des dépenses imposées par l’urgence.
Préparer ses obsèques et informer ses proches : démarches pratiques et checklists
Anticiper les obsèques est un acte de prévoyance qui protège les proches. Plusieurs démarches simples permettent de clarifier les souhaits et de sécuriser le financement. La rédaction d’un document specifying les dernières volontés — lieu d’inhumation, choix entre inhumation/crémation, type de cercueil, éventuelles cérémonies — évite des décisions prises dans l’urgence.
- Checklist essentielle à préparer :
- expression des volontés (inhumation/crémation, lieu, type de cérémonie),
- contrat d’assurance obsèques (copies des contrats),
- liste des contacts (pompes funèbres préférées, notaire, proches),
- informations bancaires pour faciliter les démarches de prélèvement si nécessaire.
Les documents administratifs à réunir au décès incluent l’acte de naissance, la carte d’identité du défunt, la carte vitale et les contrats d’assurance. Certaines démarches peuvent être prises en charge par les pompes funèbres, mais les proches gagnent à connaître les étapes : déclaration du décès en mairie, demande du permis d’inhumer ou de crémation, démarches auprès des caisses sociales pour le capital décès.
La prévoyance funéraire rend ces étapes plus fluides. Un contrat en prestations garantit le respect des volontés, tandis qu’un contrat en capital sécurise le financement. Il est recommandé de :
- conserver des copies des contrats dans un lieu accessible,
- informer au moins deux personnes de confiance des volontés et de l’emplacement des documents,
- vérifier l’éligibilité aux aides sociales ou locales en cas de besoin.
La coordination avec des professionnels est facilitée par la transparence des devis et la normalisation des contrats en 2025. Pour les familles qui souhaitent une information plus détaillée sur les conventions obsèques, une ressource pratique est disponible : https://vimo-senior.fr/convention-obseques-garanties/ et la suite détaillée https://vimo-senior.fr/convention-obseques-garanties-2/.
En complément des aspects financiers, l’aménagement du domicile et le maintien à domicile des personnes âgées parfois évoquent des préoccupations connexes. L’accompagnement global du bien-vieillir passe aussi par des solutions techniques comme le monte-escalier, la douche PMR ou les barres d’appui, qui maintiennent l’autonomie et réduisent les risques de chute, limitant ainsi les hospitalisations imprévues qui pèsent sur le budget familial.
- Actions concrètes à entreprendre :
- rassembler les documents essentiels et en informer les proches,
- choisir et communiquer son souhait d’assurance obsèques,
- prévoir des démarches d’aide financière si nécessaire.
Un peu d’anticipation et une communication claire simplifient la gestion des obsèques et limitent la charge émotionnelle et administrative pour les proches.
FAQ pratique
Quel est le montant moyen des obsèques en 2025 ?
Le montant moyen observé en 2025 se situe autour de 4 700 €, avec des écarts selon la nature des obsèques (inhumation vs crémation) et la localisation.
Que couvre le prélèvement bancaire de 5 910 € ?
Le prélèvement permet de financer les frais d’obsèques à hauteur du solde disponible sur le compte du défunt, sous présentation d’un justificatif de décès et d’une facture détaillée. Le dossier doit être traité par la banque en 15 jours ouvrés.
Comment choisir entre assurance obsèques en capital et en prestations ?
Le contrat en capital verse une somme aux bénéficiaires, utile quand on souhaite laisser un financement. Le contrat en prestations organise et règle les obsèques selon les volontés, garantissant le respect des choix. Le choix dépend du degré de contrôle souhaité sur l’organisation et de la volonté d’alléger immédiatement la charge financière des proches.
Les offres low cost sont-elles fiables ?
Les offres à bas prix peuvent être intéressantes, mais il faut vérifier l’exhaustivité des prestations et les exclusions. Demander un devis détaillé et comparer plusieurs propositions évite les surprises.
Où trouver de l’aide financière pour des obsèques modestes ?
Plusieurs dispositifs existent : capital décès de la Sécurité sociale, aides des caisses de retraite, aides municipales ou fonds d’accompagnement mis en place pour les familles en difficulté. Se renseigner auprès de la mairie et des organismes sociaux permet d’identifier les aides possibles.