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Donation-partage : répartition équitable entre héritiers

Anticiper la transmission de son patrimoine devient une préoccupation fréquente pour les familles confrontées au vieillissement d’un proche. La donation-partage offre une réponse juridique et fiscale permettant de figer des choix, de répartir des biens entre héritiers et de réduire les risques de conflits au moment de la succession. Ce mécanisme, instrumental dans la préservation des équilibres familiaux, se combine aisément avec des solutions d’aménagement du domicile comme le monte-escalier ou l’installation de barres d’appui pour garantir la mobilité et la sécurité des seniors tout en organisant la transmission patrimoniale.

Les enjeux sont multiples : sécurité juridique, respect de la réserve héréditaire, optimisation fiscale et maintien de la cohésion familiale. Face à des situations variées — biens immobiliers anciens, entreprise familiale, patrimoine dispersé — la donation-partage s’adapte. Les familles trouveront ici des repères concrets pour dialoguer sereinement, évaluer les conséquences financières et techniques, et solliciter le bon accompagnement professionnel, qu’il s’agisse d’un notaire, d’un conseiller en gestion de patrimoine ou d’un spécialiste de l’aménagement du domicile.

Donation-partage : avantages et modalités pratiques

La donation-partage combine deux effets : la transmission d’un bien et le partage anticipé entre héritiers. Elle se formalise par un acte notarié et permet de figer la valeur des biens au jour de l’acte, ce qui sécurise les bénéficiaires face aux fluctuations du marché immobilier ou financier. Ce mécanisme est souvent privilégié par les familles qui souhaitent éviter des discussions pénibles au moment du décès et préserver l’usage du domicile familial pour un parent âgé.

Sur le plan pratique, la donation-partage présente plusieurs avantages tangibles. Elle réduit les incertitudes liées à la succession, permet d’organiser la transmission d’un fonds de commerce ou d’une exploitation agricole et facilite la prise en charge des besoins immédiats d’un senior, comme l’installation d’un monte-escalier pour éviter les chutes. Le recours au notaire garantit ensuite l’opposabilité et la sécurité juridique de l’opération, tout en clarifiant les modalités de paiement des droits de mutation.

  • Avantages juridiques : sécurité de l’acte notarié, fixation de la valeur des biens.
  • Avantages familiaux : transparence et prévention des conflits entre héritiers.
  • Avantages fiscaux : possibilité d’utiliser des abattements renouvelables et de réduire la base taxable.
  • Avantages pratiques : adaptation aux situations (usufruit, nue-propriété, soulte).

La mise en œuvre requiert quelques conditions préalables : le donateur doit être capable juridiquement de donner et les bénéficiaires doivent être des descendants directs ou, dans certains cas, leurs conjoints. L’acte précisera l’identité des parties, la description des biens, l’éventuelle conservation d’un usufruit et les modalités de compensation en cas d’écart de valeur entre les lots. Il est fréquent que des familles fassent appel à un cabinet spécialisé comme Fiducial Notariat ou consultent des réseaux de notaires représentés par Notaires de France pour sécuriser ces opérations.

Exemples concrets : un propriétaire conservant l’usufruit d’un appartement occupé lui permet de continuer à percevoir les loyers tout en répartissant la nue-propriété entre ses enfants. Dans un autre cas, la donation-partage facilite la remise d’un fonds de commerce à un enfant en lui accordant une soulte pour compenser les autres héritiers.

  • Étapes clés pour engager une donation-partage :
    1. Consultation préalable avec un notaire.
    2. Évaluation des biens et rédaction de l’acte.
    3. Signature notariée et enregistrement fiscal.
    4. Prise en compte des abattements et paiement des droits.
  • Consultation préalable avec un notaire.
  • Évaluation des biens et rédaction de l’acte.
  • Signature notariée et enregistrement fiscal.
  • Prise en compte des abattements et paiement des droits.

Pour accompagner au mieux ces démarches, il est utile de s’entourer de professionnels compétents : cabinets notariaux, conseillers patrimoniaux (ex. BNP Paribas Gestion de Patrimoine, La Banque Postale Gestion Privée) et experts en aménagement du domicile. Une planification soignée assure que la transmission se déroule sans heurts et dans le respect des choix de chacun, tout en tenant compte des besoins concrets du senior pour son maintien à domicile.

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La donation-partage pour transmettre un bien immobilier

Transmettre un bien immobilier par donation-partage soulage souvent les familles face à la complexité du partage physique d’un bien. L’acte notarié permet de répartir les parts entre héritiers sans procéder immédiatement à une division matérielle de la propriété. Cette solution est particulièrement adaptée lorsque l’un des enfants souhaite conserver l’habitation familiale et y maintenir le parent âgé, éventuellement après l’installation d’équipements comme une douche PMR ou des barres d’appui.

La spécificité immobilière consiste à apprécier la valeur du bien au moment de la donation, ce qui peut être un avantage si le marché est favorable au donateur et une sécurité si une hausse ultérieure devait créer des inégalités. La donation-partage peut inclure des clauses de retour conventionnel, limitant les effets en cas de prédécès d’un bénéficiaire, et prévoir une soulte lorsque l’un des héritiers récupère un bien d’une valeur supérieure à sa part.

  • Situations courantes : transmission de la maison familiale, mise en place d’une SCI pour gérer un patrimoine immobilier.
  • Options techniques : donation en pleine propriété, donation avec réserve d’usufruit, démembrement croisé.
  • Considérations pratiques : éventuelle mise en location, fiscalité locale (taxe foncière), besoins d’adaptation du logement.

En pratique, l’utilisation d’une SCI (société civile immobilière) combinée à une donation-partage facilite la gestion collective et évite la multiplicité d’échanges de titres. Les héritiers peuvent ainsi détenir des parts de la SCI plutôt qu’un immeuble indivis, simplifiant les décisions futures et permettant une continuité dans la gestion. Cela s’avère utile pour aménager un logement aux normes d’accessibilité pour un parent âgé, tout en assurant une répartition plus fluide au sein de la fratrie.

Par exemple, une famille envisageant la donation de la maison familiale peut décider que la mère conserve l’usufruit pour y vivre et percevoir des revenus éventuels, tandis que la nue-propriété est répartie entre les enfants. Un des enfants, proche et disponible, prendra en charge l’organisation de l’adaptation des lieux (installation d’un monte-escalier, adaptation de la salle de bain pour une douche PMR) afin de faciliter le maintien à domicile.

  • Points de vigilance :
    1. Évaluation fiable du bien avant la donation.
    2. Respect de la réserve héréditaire et de la quotité disponible.
    3. Anticipation des frais (notaire, droits de mutation).
  • Évaluation fiable du bien avant la donation.
  • Respect de la réserve héréditaire et de la quotité disponible.
  • Anticipation des frais (notaire, droits de mutation).

Des acteurs tels que Laforêt Héritage ou des services spécialisés de banques privées comme Crédit Agricole Succession proposent des diagnostics patrimoniaux intégrant l’aspect immobilier. Pour les familles où l’un des héritiers souhaite reprendre le logement, la mise en place d’une soulte permet de compenser financièrement les autres enfants, évitant ainsi la vente contrainte du bien. Cette option permet de concilier attachement au logement familial et équité entre les héritiers.

Donation-partage : préserver l’harmonie familiale lors d’une succession

La dimension humaine de la donation-partage est au cœur des préoccupations. Anticiper la répartition du patrimoine est une démarche qui vise à préserver le lien familial et éviter des tensions futures. Souvent, ce sont les non-dits, les perceptions d’injustice ou les inégalités non expliquées qui génèrent les conflits successoraux. Une discussion préparatoire, accompagnée par un professionnel impartial, aide à réduire ces risques.

Le notaire joue ici un rôle de médiateur. En réunissant les informations patrimoniales, en expliquant les conséquences du partage et en proposant des solutions d’équilibrage comme la soulte, il aide les parties à faire des choix éclairés. Les études montrent que les familles qui organisent une donation-partage conservent, dans la majorité des cas, de meilleures relations que celles qui laissent la succession se régler uniquement au décès.

  • Raisons fréquentes de tensions : perceptions d’inégalités, héritiers non prévenus, biens affectifs non listés.
  • Solutions de prévention : communication transparente, évaluation externe des biens, clauses claires dans l’acte.
  • Professionnels recommandés : notaires, conseillers en gestion de patrimoine, médiateurs familiaux.

Dans les familles recomposées, la donation-partage conjonctive ou élargie permet de donner une visibilité sur la répartition entre enfants issus de différentes unions. Cette solution évite que certains enfants se sentent lésés et facilite la gestion patrimoniale. Le recours à des structures comme Cabinet Cheuvreux Notaires ou au service d’orientation de Notaires de France permet de construire des actes adaptés à ces configurations.

Un exemple concret illustre l’atténuation des tensions : un couple souhaite favoriser un enfant en charge du parent âgé, en contrepartie d’une compensation équitable aux autres enfants. La donation-partage permet d’organiser cette compensation par l’attribution d’un bien ou le versement d’une soulte, tout en respectant la réserve héréditaire. Cette transparence limite les contestations ultérieures et clarifie les engagements de chacun.

  • Bonnes pratiques pour préserver l’harmonie familiale :
    1. Informer l’ensemble des héritiers en amont.
    2. Documenter les raisons des choix (besoins de garde, apport financier antérieur).
    3. Prévoir des clauses d’équilibrage et des mécanismes de révision.
  • Informer l’ensemble des héritiers en amont.
  • Documenter les raisons des choix (besoins de garde, apport financier antérieur).
  • Prévoir des clauses d’équilibrage et des mécanismes de révision.

Les structures bancaires et patrimoniales, comme Monabanq Patrimoine ou BNP Paribas Gestion de Patrimoine, proposent des simulations fiscales et des scénarios de répartition, utiles pour objectiver les décisions. S’appuyer sur des chiffres et des évaluations solides facilite l’acceptation des choix et la mise en place d’un projet durable pour le maintien à domicile du parent âgé.

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Fiscalité et droits de mutation dans la donation-partage

La fiscalité constitue un élément déterminant dans le calcul de l’opportunité d’une donation-partage. Les abattements renouvelables tous les quinze ans permettent de réduire significativement la base taxable. En 2025, ces abattements restent un outil central : ils s’appliquent différemment selon le lien de parenté et la génération concernée, et doivent être intégrés dans une stratégie patrimoniale globale pour optimiser la charge fiscale.

Les barèmes progressifs des droits de mutation s’appliquent après application des abattements. Pour les transmissions entre parents et enfants, le taux commence à un niveau faible pour les petites tranches et augmente pour les montants les plus élevés. La donation-partage permet de bénéficier d’un calcul sur la valeur figée au jour de l’acte, limitant l’impact d’une appréciation future des biens.

Type d’avantage Abattement / Réduction Condition
Donation entre parents et enfants 100 000 € tous les 15 ans Applicable par enfant
Donation aux petits-enfants 31 865 € (valeur indicative) Renouvelable selon les délais fiscaux
Donation transgénérationnelle Abattements spécifiques selon lien Nécessite l’accord des parents pour sauter une génération
Réduction pour âge du donateur -50% si -30% si Conditions d’application variables

Plusieurs leviers fiscaux complètent ces abattements : le démembrement de propriété réduit la base taxable en évaluant l’usufruit au regard de l’âge de l’usufruitier, ce qui présente un intérêt pour maintenir les revenus du donateur. Le dispositif Dutreil permet une transmission optimisée des entreprises familiales sous conditions d’engagement de conservation des titres, réduisant fortement la valeur taxable des titres transmis.

  • Mécanismes d’optimisation :
    1. Planifier des donations échelonnées pour réutiliser les abattements.
    2. Recourir au démembrement usufruit/nue-propriété.
    3. Utiliser les dispositifs spécifiques pour l’entreprise (Dutreil).
  • Planifier des donations échelonnées pour réutiliser les abattements.
  • Recourir au démembrement usufruit/nue-propriété.
  • Utiliser les dispositifs spécifiques pour l’entreprise (Dutreil).
  • Conséquences fiscales :
    1. Droits calculés sur la valeur figée au jour de l’acte.
    2. Possibilité d’imputer les droits de donation sur la succession si décès du donateur sous 15 ans.
  • Droits calculés sur la valeur figée au jour de l’acte.
  • Possibilité d’imputer les droits de donation sur la succession si décès du donateur sous 15 ans.

Pour estimer correctement les implications fiscales, il est conseillé d’effectuer des simulations avec un professionnel de la gestion patrimoniale. Les organismes comme Crédit Agricole Succession et CIC Succession fournissent des outils d’analyse, tandis que des études notariales locales peuvent affiner les projections selon la nature des biens. Enfin, des ressources pratiques sont disponibles pour accompagner les démarches liées aux droits de succession et aux impayés : https://vimo-senior.fr/droits-succession-impayes/.

Le partage transgénérationnel et la donation-partage conjonctive

Le partage transgénérationnel permet d’anticiper la transmission sur plusieurs générations en attribuant directement des biens à des petits-enfants ou arrière-petits-enfants, sous réserve de l’accord des parents. Cette modalité s’avère utile lorsque l’objectif est de sécuriser l’avenir de descendants tout en préservant les intérêts des générations intermédiaires. La donation-partage conjonctive, quant à elle, est utilisée par les couples pour organiser la transmission commune au profit de leurs enfants.

Ces variantes offrent une grande flexibilité pour les familles souhaitant gérer des situations complexes : inclusion d’héritiers de diverses générations, prise en compte d’enfants non issus du couple et protection d’un conjoint survivant grâce à des aménagements comme la conservation d’un usufruit. Les banques et sociétés de gestion patrimoniale telles que BNP Paribas Gestion de Patrimoine et Monabanq Patrimoine proposent des scénarios d’optimisation qui s’intègrent aux objectifs familiaux et fiscaux.

  • Avantages du transgénérationnel : anticipation de la transmission, limite de la double taxation.
  • Avantages de la conjonctive : vision unifiée du patrimoine du couple, prise en compte des droits conjugaux.
  • Conditions : accord des enfants pour transmettre à leurs propres descendants, conformité au Code civil.

La donation-partage conjonctive élargie prend en compte les familles recomposées en permettant aux époux d’inclure des enfants issus d’unions précédentes. Ces dispositifs exigent une réflexion approfondie sur la réserve héréditaire et sur les compensations financières possibles, afin d’éviter toute contestation. Le recours à des structures comme Groupe Monassier peut aider à formaliser ces dispositifs en respectant les exigences juridiques.

Des scénarios pratiques incluent :

  • Transmettre la nue-propriété des biens à la génération suivante tout en conservant l’usufruit pour le donateur.
  • Mettre en place une donation graduelle pour que les biens se transmettent selon l’ordre et les conditions décidées par le donateur.
  • Combiner la donation-partage avec la création d’une SCI pour gérer plus efficacement les biens immobiliers familiaux.

La mise en œuvre d’un tel plan nécessite la coordination d’un notaire, d’un conseiller en gestion de patrimoine et parfois d’un avocat fiscaliste. Des organismes comme Fiducial Notariat ou des cabinets spécialisés en transmission patrimoine peuvent élaborer des solutions sur mesure, en veillant à l’équilibre entre optimisation fiscale et respect des volontés familiales.

Préserver l’outil professionnel et l’entreprise familiale

Pour les familles dont le patrimoine inclut une entreprise ou une exploitation agricole, la donation-partage constitue un vecteur efficace pour assurer la continuité de l’activité. Les dispositifs juridiques permettent de désigner un ou plusieurs héritiers comme repreneurs tout en compensant les autres par des biens ou une soulte. La priorité est de préserver la pérennité de l’entreprise, protéger l’emploi local et offrir une transition progressive et encadrée.

Le régime Dutreil est souvent associé à une donation-partage pour transmettre les titres d’une société avec un abattement significatif sous réserve d’engagements de conservation. Cette stratégie réduit la charge fiscale tout en maintenant l’entreprise dans le cadre familial. Les outils combinés comme le démembrement de titres, la donation graduelle et la mise en place de pactes d’associés facilitent la transmission.

  • Stratégies pour l’entreprise familiale :
    1. Donation des titres assortie d’un engagement collectif de conservation (Dutreil).
    2. Transmission progressive via donation graduelle.
    3. Compensation des autres héritiers par des actifs non liés à l’entreprise.
  • Donation des titres assortie d’un engagement collectif de conservation (Dutreil).
  • Transmission progressive via donation graduelle.
  • Compensation des autres héritiers par des actifs non liés à l’entreprise.
  • Acteurs impliqués : experts-comptables, avocats fiscalistes, notaires d’affaires.

Des enseignes spécialisées comme Groupe Monassier ou des agences immobilières patrimoniales comme Laforêt Héritage peuvent soutenir l’évaluation des actifs lorsque des biens immobiliers font partie de la transmission. Les banques privées et services de gestion de patrimoine, tels que Crédit Agricole Succession ou La Banque Postale Gestion Privée, proposent des montages financiers pour lisser les effets fiscaux et faciliter les paiements de soultes.

Illustration pratique : un chef d’exploitation agricole organise une donation-partage en transmettant les terres et le matériel à l’un de ses enfants exploitants, tout en attribuant des biens mobiliers ou des parts de SCI aux autres. Cette solution garantit la continuité de l’exploitation et préserve la solidarité familiale.

  • Points de vigilance :
    1. Clause de retour en cas de prédécès du donataire clé.
    2. Mesures d’inaliénabilité temporaires pour protéger l’entreprise.
    3. Respect des conditions Dutreil pour bénéficier de l’abattement.
  • Clause de retour en cas de prédécès du donataire clé.
  • Mesures d’inaliénabilité temporaires pour protéger l’entreprise.
  • Respect des conditions Dutreil pour bénéficier de l’abattement.
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Clauses, précautions et recours en cas de contestation

Pour garantir la validité d’une donation-partage et réduire le risque de litiges, il est indispensable d’intégrer des clauses précises et de respecter strictement les règles du Code civil. Certaines causes de révocation demeurent possibles, comme l’ingratitude du bénéficiaire ou le non-respect des charges imposées. Par conséquent, la rédaction minutieuse de l’acte par un notaire est déterminante.

Les contentieux fréquents portent sur l’évaluation des biens, l’atteinte à la réserve héréditaire et la contestation d’éventuelles clauses restrictives. Face à ces risques, plusieurs précautions permettent d’améliorer la robustesse juridique : établir des évaluations indépendantes, prévoir des mécanismes de compensation et inclure des clauses de sauvegarde limitant la possibilité de révocation.

  • Clauses courantes de protection :
    1. Clause de retour conventionnel en cas de prédécès.
    2. Clause d’inaliénabilité temporaire.
    3. Clauses précises sur l’évaluation des biens et la méthode de compensation.
  • Clause de retour conventionnel en cas de prédécès.
  • Clause d’inaliénabilité temporaire.
  • Clauses précises sur l’évaluation des biens et la méthode de compensation.
  • Recours possibles :
    1. Médiation familiale préalable à toute action judiciaire.
    2. Saisine du tribunal si contestation persistante.
    3. Action en réduction si atteinte à la réserve.
  • Médiation familiale préalable à toute action judiciaire.
  • Saisine du tribunal si contestation persistante.
  • Action en réduction si atteinte à la réserve.

Les familles confrontées à des impayés ou à des questions sur le règlement des droits trouveront des ressources pratiques sur des plateformes spécialisées : https://vimo-senior.fr/droits-succession-impayes/. Des cabinets notariaux reconnus, comme Cabinet Cheuvreux Notaires, peuvent accompagner la mise en place d’un acte robuste et superviser les éventuelles procédures amiables.

Un dernier point porte sur la nécessité d’adapter les clauses au fil du temps. L’évolution familiale ou patrimoniale peut justifier des compléments de donation ou des révisions programmées. L’insertion de clauses de révision périodique et la possibilité d’effectuer des donations complémentaires permettent d’ajuster la répartition sans compromettre la sécurité juridique initiale.

Mise en œuvre pratique et accompagnement par les professionnels

La mise en œuvre d’une donation-partage repose sur une démarche coordonnées : évaluation des biens, réunion des acteurs, rédaction de l’acte et enregistrement. Le rôle du notaire reste central ; il rédige l’acte, calcule les droits et procède à l’enregistrement fiscal. Parallèlement, le recours à un conseiller en gestion de patrimoine permet d’optimiser l’ensemble en tenant compte des aspects fiscaux et des besoins de maintien à domicile du donateur.

Étapes concrètes pour agir :

  • Prendre rendez-vous avec un notaire pour un premier bilan patrimonial.
  • Réaliser des expertises immobilières et des évaluations financières.
  • Décider des modalités (plein propriété, usufruit, nue-propriété).
  • Rédiger et signer l’acte, puis procéder à l’enregistrement.

Pour accompagner ces étapes, plusieurs acteurs peuvent intervenir : des services bancaires spécialisés (ex. CIC Succession, Crédit Agricole Succession), des cabinets de notaires (ex. Fiducial Notariat), et des conseillers en patrimoine. En parallèle, il est souvent nécessaire d’envisager l’adaptation concrète du domicile pour le senior : aides au financement (voir https://vimo-senior.fr/apa-domicile-aide-montant/), solutions de maintien telles que l’installation d’un monte-escalier ou la transformation en douche PMR.

  • Ressources utiles en ligne :
    1. Informations sur le don entre époux et optimisation : https://vimo-senior.fr/donation-epoux-optimisation/
    2. Vente en viager et problématiques : https://vimo-senior.fr/vente-viager-sans-accord/
    3. Validité du testament olographe : https://vimo-senior.fr/testament-olographe-validite/
  • Informations sur le don entre époux et optimisation : https://vimo-senior.fr/donation-epoux-optimisation/
  • Vente en viager et problématiques : https://vimo-senior.fr/vente-viager-sans-accord/
  • Validité du testament olographe : https://vimo-senior.fr/testament-olographe-validite/

La démarche doit rester humaine et centrée sur le maintien de la dignité du donateur. Les solutions techniques (aménagement du domicile, dispositifs d’assistance) se conjuguent avec les choix patrimoniaux pour offrir une réponse globale. Les familles peuvent solliciter des estimations et des devis pour les travaux nécessaires afin d’éviter des frais imprévus une fois la transmission engagée.

Enfin, pour franchir le pas, il est recommandé de solliciter un rendez-vous avec un notaire afin d’obtenir un diagnostic personnalisé. Un plan d’action coordonné entre notaire, gestionnaire de patrimoine et professionnels de l’aménagement garantit une mise en œuvre sereine et conforme aux attentes de chacun.

Questions fréquentes

Qui peut faire une donation-partage et quels héritiers peuvent en bénéficier ?
La donation-partage est ouverte à toute personne majeure capable de disposer de ses biens. Les bénéficiaires peuvent être les enfants du donateur ou leurs descendants directs. Dans certains cas, le conjoint ou d’autres personnes peuvent être inclus selon les modalités prévues par l’acte.

Quels sont les avantages fiscaux d’une donation-partage ?
La donation-partage permet d’utiliser des abattements renouvelables tous les 15 ans, de figer la valeur des biens au jour de l’acte et d’optimiser la charge fiscale via des mécanismes comme le démembrement ou le dispositif Dutreil pour les entreprises.

Que se passe-t-il si un héritier conteste la donation-partage ?
Des recours existent : médiation familiale, actions en justice pour atteinte à la réserve héréditaire ou contestation de l’évaluation. La prévention via des évaluations indépendantes et des clauses précises réduit ces risques. Des informations pratiques sont disponibles sur https://vimo-senior.fr/droits-succession-impayes/.

Comment concilier aménagement du domicile pour un senior et donation-partage ?
La conservation d’un usufruit facilite le maintien à domicile tout en transmettant la nue-propriété aux héritiers. Il est possible d’inscrire des clauses spécifiques pour garantir l’entretien du logement et financer des travaux d’adaptation via des aides citées sur https://vimo-senior.fr/apa-domicile-aide-montant/.

Où trouver un accompagnement adapté ?
Il est conseillé de s’adresser à un notaire local pour établir l’acte et à un conseiller en gestion de patrimoine pour les aspects fiscaux. Les familles peuvent aussi solliciter des experts en aménagement pour seniors afin d’estimer les travaux nécessaires. Des acteurs comme Cabinet Cheuvreux Notaires, Fiducial Notariat ou les services de Crédit Agricole Succession et BNP Paribas Gestion de Patrimoine sont des points d’entrée utiles.

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