Un proche qui passe la majorité de ses journées au lit ou dans un fauteuil peut rapidement développer des zones de fragilité cutanée. La demande d’un matelas anti-escarres arrive souvent après un premier signe douloureux : rougeur persistante, peau qui s’amincit ou plaie qui peine à cicatriser. Les familles et les aidants cherchent alors des réponses pratiques, ainsi qu’un cadre administratif compréhensible pour obtenir un matériel adapté sans avancer des frais disproportionnés.
La question de la prise en charge mêle aspects médicaux, critères techniques et démarches administratives. Entre prescription, classement au catalogue LPP et interventions des services sociaux, la lisibilité des étapes permet d’apaiser les inquiétudes et d’accélérer la mise en place d’une solution efficace pour préserver la peau et l’autonomie de la personne.
Prescription médicale d’un matelas anti-escarres : critères et démarches
La première condition pour prétendre à une prise en charge d’un matelas anti-escarres est la prescription par un professionnel de santé. Depuis plusieurs années, la législation a élargi les possibilités de prescription à certains professionnels, ce qui facilite l’accès à l’équipement. La prescription doit préciser le besoin thérapeutique, la durée prévisible d’utilisation et le type de dispositif médical requis.
Pour justifier la nécessité d’un matelas médical remboursé, la prescription mentionne généralement :
- la situation clinique (risque d’escarre ou escarre déjà présente) ;
- la durée estimée d’immobilisation ou de maintien en position ;
- les critères d’adaptation (poids, taille, sensibilité à la chaleur, besoin d’un matelas à air ou à mousse) ;
- la classification en ALD si elle existe.
Parmi les intervenants habilités à rédiger l’ordonnance, figurent le médecin traitant, le spécialiste hospitalier et, pour certaines indications, les infirmiers dans le cadre de prescriptions restreintes. La co-construction du dossier entre médecin, infirmier et ergothérapeute permet d’orienter vers le matériel le mieux adapté au domicile.
Voici une check-list pratique à fournir au prescripteur :
- Description précise des mobilités de la personne.
- Durée quotidienne passée couché ou assis.
- Photos des zones fragiles (si possible) et constat infirmier.
- Informations sur le lit existant (largeur, hauteur) et le poids du patient.
- Mention d’une ALD si applicable.
La procédure pour obtenir la prise en charge comporte ensuite plusieurs étapes administratives :
- présentation de l’ordonnance au fournisseur ou à la pharmacie ;
- vérification de l’inscription du dispositif à la liste des produits et prestations remboursables (LPP) ;
- envoi du dossier à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie si le fournisseur l’exige ;
- éventuelle demande d’accord préalable selon le montant et la nature du matériel.
Par ailleurs, la présence d’une ALD à 100% simplifie souvent la démarche et renforce les chances de prise en charge, mais ne garantit pas systématiquement le remboursement intégral. L’éligibilité dépend de la disponibilité du modèle prescrit au catalogue LPP et des critères décrits sur l’ordonnance. Dans la pratique, une concertation entre le prescripteur et un fournisseur spécialisé permet d’anticiper les éventuels refus et de proposer des alternatives conformes aux exigences thérapeutiques.
Pour accompagner les aidants, des ressources spécifiques traitent des aides au logement et des aménagements nécessaires pour le maintien à domicile : https://vimo-senior.fr/habitat-seniors-projets-financement/. Ces guides aident à comprendre les contours financiers et techniques de l’équipement.

Ainsi, une prescription détaillée et une coordination précoce entre médecin, infirmier et fournisseur accélèrent l’obtention d’un matelas adapté et sa prise en charge par l’assurance maladie.
Types de matelas anti-escarres et critères techniques pour le domicile
Le choix du matelas dépend directement du niveau de risque et des besoins cliniques. Les principales familles de matelas médicalisés sont les matelas à mousse, les matelas à haute résilience, les matelas alternants à air et les surmatelas à pression alternée. Chacune présente des avantages et des limites selon la situation du patient.
Comparatif synthétique des principales technologies :
Type de matelas | Principe | Avantages | Limites | Remboursement possible (LPP) |
---|---|---|---|---|
Matelas à mousse haute résilience | Mousse dense adaptée à la répartition des pressions | Silencieux, pas d’entretien, adapté risque faible | Moins efficace pour les escarres avancées | Souvent non LPP pour risque élevé |
Surmatelas statique | Complément sur matelas existant, mousse ou gel | Coût modéré, facile à installer | Limité pour escarres sévères | Peut être remboursé si LPP |
Matelas à air alterné | Cycles de gonflage/dégonflage pour déplacer les zones de pression | Très efficace pour prévention et traitement | Entretien, bruit de compresseur, coût | Souvent inscrit sur la LPP selon modèle |
Matelas à microclimat (gel ou visco) | Régulation thermique et répartition des pressions | Confort, réduit macération | Moins actif sur escarres avancées | Variable |
Critères techniques à vérifier avant l’achat :
- Capacité de charge maximale adaptée au poids du patient.
- Largeur et longueur conformes au lit existant.
- Hauteur du matelas compatible avec les barres de lit et les lève-personnes.
- Facilité d’entretien et imperméabilité aux liquides.
- Preuves cliniques et conformité aux normes médicales.
Au domicile, l’enjeu est d’allier efficacité thérapeutique et simplicité d’usage. Les matelas à air nécessitent un compresseur et un peu de maintenance, tandis que les solutions statiques demandent moins d’intervention mais sont souvent moins actives en phase de traitement. Le choix d’un surmatelas peut être une solution transitoire si l’état évolue.
Exemples concrets d’adaptation :
- Personne principalement assise : un surmatelas à mousse haute résilience associé à un coussin de siège peut suffire.
- Patient alité la majeure partie de la journée avec escarre débutante : matelas à air alterné prescrit et suivi infirmier.
- Patient en ALD avec escarre avancée : matelas inscrit à la LPP et contrôle régulier par l’équipe médicale.
Les fournisseurs reconnus proposent des gammes adaptées au domicile et au secteur institutionnel. Parmi les marques présentes sur le marché, il est utile de connaître les acteurs qui garantissent un service après-vente, une livraison et une installation à domicile :
- Invacare : gamme adulte, matelas statiques et dynamiques.
- Drive DeVilbiss Healthcare : solutions à air alterné pour domicile.
- Winncare : options pour foyers et établissements.
- Alova et Ardo Medical : fabricants actifs en Europe.
Le choix technique se combine toujours avec la situation sociale et logistique du foyer : encombrement du logement, disponibilité d’un proche pour l’entretien, possibilité d’une garde de jour ou de nuit. Un diagnostic pluridisciplinaire guide vers l’équipement le plus pertinent.
Conditions de prise en charge : ALD, LPP et modalités administratives
La prise en charge d’un matelas médical est conditionnée par plusieurs notions administratives qu’il convient de maîtriser pour éviter les surcoûts. Les acronymes à connaître sont ALD (affection de longue durée) et LPP (liste des produits et prestations remboursables). Leur présence dans le dossier facilite les démarches mais n’exempte pas des vérifications techniques.
Dans le cas d’une personne en ALD à 100%, la sécurité sociale couvre généralement la majorité des frais liés aux soins et dispositifs liés à l’affection. Toutefois, le remboursement d’un matelas dépend de son inscription ou non à la LPP. La prescription médicale reste la pièce centrale du dossier et doit être rédigée de façon précise.
- Ordonnance médicale précisant le dispositif et la durée d’utilisation.
- Vérification par le fournisseur de l’inscription du modèle à la LPP.
- Demande d’accord préalable si nécessaire pour certains équipements coûteux.
- Envoi éventuel de devis et justificatifs à la CPAM.
La mise en place pratique suit ces étapes : le fournisseur contacté reçoit l’ordonnance, vérifie l’éligibilité et propose un devis. Certains fournisseurs prennent en charge la gestion administrative auprès de la CPAM, tandis que d’autres exigent que la famille effectue la démarche.
Pour les familles, il est utile de connaître les sources d’aide complémentaires :
- Les mutuelles prennent souvent en charge le reste à charge selon le contrat.
- Les aides départementales peuvent intervenir pour le maintien à domicile.
- Des associations locales accompagnent la constitution du dossier administratif.
Rappels pratiques :
- Conserver la copie de l’ordonnance, du devis et du bon de livraison.
- Vérifier la fréquence de renouvellement : certains matelas sont soumis à des délais minimaux avant renouvellement (par ex. 1 à 5 ans selon le matériel).
- Faire intervenir un ergothérapeute si le choix du matériel est incertain.
Des fiches pratiques détaillées aident les aidants à organiser les soins quotidiens, l’aide au lever et au coucher, et les prestations nécessaires : https://vimo-senior.fr/aide-lever-coucher/ et https://vimo-senior.fr/aide-toilette-personnes-agees/. Ces ressources renseignent sur l’articulation entre matériel et services humains.
La coordination entre la famille, le fournisseur et la CPAM réduit les délais et évite des choix inadaptés. Une préparation soignée du dossier accélère l’accès au matériel et limite l’impact financier sur le foyer.
Choisir un fournisseur et le rôle des professionnels de santé
Le fournisseur joue un rôle central : il livre, installe, forme et assure le SAV. Le prescripteur et l’équipe soignante orientent vers un modèle, mais le fournisseur doit vérifier la conformité LPP et les modalités de remboursement. Plus le fournisseur est spécialisé dans le maintien à domicile, plus la coordination administrative est facilitée.
Critères pour choisir un fournisseur :
- Capacité à gérer la facturation avec la CPAM.
- Prestation d’installation et formation pour les aidants.
- Service après-vente et maintenance rapide.
- Disponibilité de pièces détachées et de compresseurs de rechange.
Parmi les acteurs du marché, certaines marques se distinguent par leur réseau et la diversité de l’offre. Il est recommandé de consulter plusieurs fournisseurs et de comparer :
- Syst’am : solutions modulaires pour domiciles et établissements.
- Ardo Medical : gammes à air alterné et surmatelas cliniquement orientés.
- Theraform : options de confort et surmatelas techniques.
- SoCare : services d’accompagnement et maintenance.
- Action et Herdegen : distributeurs et fournisseurs d’accessoires complémentaires.
Le rôle des professionnels de santé reste déterminant :
- Le médecin définit la nécessité thérapeutique et rédige l’ordonnance.
- L’infirmier évalue la peau, documente l’évolution et coordonne les soins.
- L’ergothérapeute propose des adaptations du lit et du mobilier pour limiter les risques.
Un exemple d’intervention coordonnée : une infirmière libérale constate une rougeur persistante chez une personne âgée. Elle contacte le médecin, rédige un compte-rendu, et oriente la famille vers un fournisseur qui installe un matelas à air alterné adapté, avec suivi hebdomadaire pour régler la pression et vérifier l’état cutané. La famille obtient ainsi un dispositif conforme et un suivi qui prévient l’aggravation.
Il est utile de vérifier le réseau local des prestataires et la possibilité d’un essai ou d’un prêt de matériel. Les fournisseurs comme Invacare, Drive DeVilbiss Healthcare et Winncare disposent souvent d’un service dédié aux mises à l’essai et au remplacement rapide en cas de panne.
Fournisseur | Forces | Services proposés | Adapté au domicile |
---|---|---|---|
Invacare | Large gamme, fiabilité | Installation, SAV, pièces détachées | Oui |
Drive DeVilbiss Healthcare | Matériel à air performant | Support technique, compresseurs | Oui |
Ardo Medical | Solutions spécialisées | Surmatelas, matelas dynamiques | Oui |
SoCare | Accompagnement humain | Formation aidants, garde nuit | Oui |
Un prestataire qui propose une formation courte à l’installation et à l’entretien permet aux aidants de se sentir plus sereins et diminue les risques d’incidents liés à une mauvaise manipulation des équipements.
Le choix du fournisseur doit conjuguer réactivité, compétence technique et capacité à faciliter la prise en charge administrative.
Aspects pratiques d’installation, d’entretien et d’utilisation au domicile
L’installation d’un matelas médical ne se limite pas à le poser sur le lit. Il faut vérifier la compatibilité avec le sommier, la hauteur du lit, la présence d’un lève-personne et l’espace disponible pour le compresseur. Une mauvaise installation peut réduire l’efficacité du dispositif et nuire au confort du patient.
Points à vérifier lors de la livraison :
- Dimensions exactes : largeur, longueur et hauteur.
- Vérification de la pression réglée selon le poids du patient.
- Emplacement du compresseur et gestion des câbles pour éviter les risques de chute.
- Propreté et conformité des enveloppes et housses imperméables.
Entretien courant :
- Nettoyage régulier des housses avec des produits non agressifs.
- Contrôle hebdomadaire de la pression et des tuyaux sur les matelas à air.
- Remplacement des enveloppes ou sur-housses en cas d’usure.
- Planification d’une maintenance annuelle par le fournisseur.
Pour les aidants, une formation courte lors de l’installation permet d’acquérir des gestes simples : ajuster la pression, vérifier l’étanchéité, changer la housse sans déplacer la personne (lorsque possible). L’utilisation d’accessoires complémentaires comme des protège-matelas ou des surmatelas de protection prolonge la durée de vie du dispositif.
Liste d’équipement utile à associer :
- Protège-matelas imperméable et respirant.
- Coussins de décharge pour siège et talons.
- Tapis anti-dérapant pour sécuriser les déplacements proches du lit.
- Ligne téléphonique ou dispositif d’appel d’urgence à portée de main.
Une mauvaise manipulation du compresseur peut engendrer des nuisances sonores et une usure accélérée. Il est conseillé de choisir un emplacement ventilé, à l’écart du lit, et d’utiliser des supports pour réduire le bruit. Les fournisseurs mettent souvent à disposition des solutions silencieuses pour un domicile.
Enfin, l’articulation entre intervention humaine et technique reste essentielle : des services de garde nuit ou d’aide ponctuelle peuvent soutenir l’utilisation quotidienne et offrir des périodes de vigilance renforcée. Pour mieux comprendre les besoins en garde de nuit, des ressources pratiques sont disponibles : https://vimo-senior.fr/garde-nuit-personnes-agees/.

Une installation professionnelle et un plan d’entretien simple permettent de garantir l’efficacité thérapeutique du matériel tout en préservant le confort du patient et la sérénité des aidants.
Financement complémentaire : mutuelles, aides locales et solutions solidaires
Le remboursement partiel ou total par la sécurité sociale est parfois complété par d’autres sources de financement. Les mutuelles santé, les départements, et certaines aides locales peuvent réduire le reste à charge. Il est recommandé de solliciter plusieurs pistes pour limiter l’impact financier sur la famille.
Principales sources complémentaires :
- Mutuelle ou complémentaire santé : vérification des plafonds et des franchises.
- Aides départementales : fonds de solidarité et aides au maintien à domicile.
- Associations caritatives et C.C.A.S. : aides ponctuelles pour l’équipement.
- Prêts à taux préférentiels pour l’aménagement du domicile.
Conseils pratiques pour la demande d’aide :
- Rassembler l’ordonnance, le devis détaillé et le devis de la CPAM.
- Contacter la mutuelle avec le devis et demander une simulation de prise en charge.
- Approcher le service social du département pour étudier les aides locales.
- Consulter les ressources en ligne sur la prévention et les soins des escarres : https://vimo-senior.fr/escarres-prevention-soins/.
Une vidéo explicative peut aider à comprendre les procédures et à préparer les entretiens avec la CPAM et la mutuelle.
La coordination entre la famille, le fournisseur et les organismes permet souvent d’obtenir des réponses claires sur le reste à charge et les délais. Certains fournisseurs proposent également des facilités de paiement ou des locations longue durée, ce qui peut être une alternative lorsque la prise en charge est différée.
Exemples de solutions locales :
- Prêt de matériel via association locale pour une période d’essai.
- Participation financière du CCAS pour les foyers à revenus modestes.
- Subventions départementales pour les projets d’adaptation du domicile.

En mobilisant l’ensemble des dispositifs, la famille peut réduire significativement le reste à charge et sécuriser l’accès à un matelas adapté pour protéger la peau de la personne âgée.
Cas particulier : personne assise ou semi-allongée 24h/24 et escarres naissantes
La situation où une personne n’est pas strictement alitée mais reste en position assise ou semi-allongée la majeure partie du temps pose des questions fréquentes. Les critères classiques d’alitement strict (par exemple 15 heures par jour) ne couvrent pas toujours ces cas. L’évaluation doit se faire sur l’impact réel des pressions prolongées et sur la fragilité cutanée observée.
Éléments à documenter pour la prescription :
- Durée quotidienne passée assise ou semi-allongée.
- Historique des soins et présence d’escarres débutantes.
- Évaluation infirmière précisant les zones à risque (sacrum, talons, ischions).
- Justification médicale liée à l’ALD éventuelle.
Dans beaucoup de situations, un surmatelas spécifique et des coussins d’aide à la prévention suffisent, surtout si la personne peut être repositionnée régulièrement. Cependant, si la douleur et la dégradation cutanée persistent, l’argument médical pour un matelas inscrit à la LPP devient recevable même si l’alitement formel est partiel.
- Surmatelas à mousse haute résilience pour protection et confort.
- Coussins d’aide à la décharge pour siège (ischions).
- Matelas à air alterné si l’accès au lit reste fréquent et si le risque est élevé.
Des exemples cliniques montrent qu’une prise en charge anticipée limite l’évolution vers des escarres de stade supérieur. Un document infirmier et la concordance entre le prescripteur et l’équipe soignante renforcent la demande auprès de la CPAM. Des structures spécialisées proposent des évaluations à domicile pour mieux justifier la prescription auprès des organismes payeurs.
Un cas illustratif : une personne de 85 ans, tutelle gérée par un proche, passe l’essentiel de la journée en fauteuil et souffre de rougeurs sacrées. Les intervenants à domicile recommandent un matelas anti-escarres pour la nuit et un coussin de décharge pour le siège. Le médecin consigne l’état cutané et la nécessité d’intervention, ce qui permet d’obtenir un surmatelas remboursé et de maintenir un confort global.
Des services d’aide et d’accompagnement, comme l’assistance au lever et à la toilette, complètent l’équipement matériel : https://vimo-senior.fr/aide-toilette-personnes-agees/ et https://vimo-senior.fr/aide-lever-coucher/ détaillent les prestations utiles pour limiter les temps de pression prolongée.
La décision se fonde sur l’évaluation clinique et la capacité de la famille à organiser des relevés réguliers et des soins préventifs, afin d’éviter une détérioration qui nécessiterait des traitements plus lourds.
Passer à l’action pour l’acquisition et le financement
Pour concrétiser un projet d’équipement, une feuille de route structurée aide à gagner du temps et à mobiliser les aides disponibles. Les étapes clés sont claires : diagnostic, prescription, comparaison des fournisseurs, dépôt des demandes de prise en charge, installation et suivi.
- Rassembler les éléments médicaux : ordonnance, compte-rendu infirmier, photos si utiles.
- Contacter plusieurs fournisseurs pour comparer les services (installation, SAV, durée de garantie).
- Vérifier l’inscription du modèle sur la LPP et préparer la demande à la CPAM.
- Consulter la mutuelle et les aides locales pour évaluer le reste à charge.
- Planifier une formation courte pour les aidants à la livraison.
Des ressources complémentaires détaillent les aides pour l’habitat et le maintien à domicile : https://vimo-senior.fr/habitat-seniors-projets-financement/. Elles permettent d’identifier des pistes de financement pour alléger le coût global.
Checklist pour l’entretien administratif :
- Copie de l’ordonnance et du devis conservée à la maison.
- Suivi des courriers envoyés à la CPAM et des accusés de réception.
- Numéros de téléphone du fournisseur et du service après-vente enregistrés.
- Plan de visite d’un infirmier pour le suivi cutané programmé.
Pour conclure les démarches, il est utile de demander une évaluation ergonomique du lit et du domicile. Un ergothérapeute peut proposer des alternatives et optimiser l’environnement autour du lit pour limiter les risques et faciliter les transferts. La coordination entre professionnels et famille accélère l’accès au matériel et sécurise la mise en œuvre.
Enfin, pour aller plus loin sur l’accompagnement des personnes atteintes de troubles cognitifs, des ressources spécifiques comme https://vimo-senior.fr/alzheimer-evolution-esperance-vie/ apportent des éléments utiles pour anticiper l’évolution des besoins.
La mobilisation méthodique des ressources techniques, humaines et financières rend l’accès à un matelas adapté plus simple et plus rapide pour les familles.
Questions fréquentes et réponses utiles
Qui peut prescrire un matelas anti-escarres et l’ordonnance suffit-elle pour la prise en charge ?
Le médecin reste le prescripteur principal. Une ordonnance bien détaillée suffit souvent pour initier la prise en charge, mais la validation dépendra de l’inscription du modèle à la LPP et des justificatifs fournis par le fournisseur.
Une personne non totalement alitée peut-elle bénéficier d’un matelas remboursé ?
Oui, si l’évaluation clinique documente que la position assise ou semi-allongée prolongée crée un risque d’escarre significatif. Un compte-rendu infirmier et une ordonnance motivée renforcent la demande.
Quelles marques proposent des solutions fiables pour le domicile ?
Des acteurs comme Invacare, Drive DeVilbiss Healthcare, Ardo Medical, Winncare et Syst’am proposent des gammes adaptées au domicile, avec service après-vente. Des distributeurs comme SoCare ou Action assurent l’accompagnement et la maintenance.
Que faire si la CPAM refuse la prise en charge ?
Demander les motifs écrits du refus, solliciter une révision avec l’aide du prescripteur et du fournisseur, et vérifier les possibilités d’aide complémentaire auprès de la mutuelle ou du service social du département.
Comment obtenir de l’aide pour les soins quotidiens et la prévention des escarres ?
Des services d’aide à la toilette, au lever et des gardes de nuit peuvent être mobilisés. Des ressources pratiques sont disponibles, par exemple : https://vimo-senior.fr/aide-lever-coucher/ et https://vimo-senior.fr/aide-toilette-personnes-agees/.